A propos de Dutch Fabric

POURQUOI INDIENNES ET CHINTZ NÉERLANDAIS ?

Depuis les années 90, une collection unique d’étoffes de coton imprimées se constitue peu à peu sous le nom Indiennes et chintz néerlandaises.

Indiennes et chintz parce que la majorité des motifs sont des reproductions ou des variations d’authentiques documents des musées néerlandais et de collections privées.

Néerlandais, simplement parce que la majorité des motifs sont visible dans les musées néerlandais ou autre collections privées.

Ajoutons à cela que les indiennes néerlandaises sont entièrement fabriquées à Goor – Pays-Bas. 

Les indiennes néerlandaises sont vendues exclusivement en tant que collection Den Haan & Wagenmakers dans la boutique en ligne de Dutch Fabric. 

Notre équipe vous souhaite une agréable consultation et nous espérons que cette présentation vous apportera satisfaction.

l'Histoire

La collection Den Haan & Wagenmakers est basée en grande partie sur les exemplaires de tissus  d'époque des XVIIème et XVIIIème siècle. [caption id="attachment_1125" align="alignleft" width="181"] Un imprimeur sur coton tenant dans sa main droite une planche de bois et dans sa main gauche un outil en verre pour rendre rigide et brillant le tissu. Europe début XIXè[/caption] Grâce aux marchands de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC), ces étoffes de coton étaient transportées de la côte de Coromandel dans l'ancienne Voor-Indië (Inde) aux Pays-Bas. Les motifs indigènes d'origine ont été adaptés à la mode, et au goût des clients  européens, sous la supervision et à la demande de la VOC. Nous connaissons le résultat final sous la forme "des indiennes en coton" utilisées notamment dans les intérieurs européens occidentaux ainsi que dans les vêtements et costumes de cette période. Plusieurs éléments de costumes traditionnels néerlandais sont constitués de ces indiennes. La caractéristique "des indiennes en coton" d'origine, est la couche brillante appliquée au moyen de calandres avec de l'eau de riz et une pierre pour faire briller. Cette couche brillante tellement caractéristique des indiennes n'a pas seulement été utilisée pour faire ressembler les étoffes de coton aux étoffes de soie courantes à l'époque, mais surtout pour éviter la saleté et les dépôts. Au XVIIIème siècle, en Europe Occidentale, une nouvelle méthode d'impression a été découverte. En reproduisant les indiennes d'origine, elle a mis un terme aux importations en provenance de Voor-Indië (Inde). D'ailleurs, si vous vous demandez d'où vient le nom 'indiennes' ou 'sitsen' en néerlandais, vous trouverez une explication évidente en comparant le nom hollandais au nom indien d'origine de ce type d'étoffes de coton fleuries, à savoir Chitti, qui signifie 'la technique de couleur projetée sur le fond. En raison de la demande croissante, de nombreuses imprimeries de tissu ont été établies en Europe. Rien qu'à Amsterdam, il y avait encore environ 80 imprimeries et installations pour faire briller jusqu'en 1750 mais en 1816, il n' en restait plus qu'une seule, 'Overtooms Welvaren' qui sera vendue et supprimée l'année suivante. Dans le courant du XIXème siècle, la production a été reprise par des imprimeries plus modernes et mécanisées. [caption id="attachment_900" align="alignright" width="300"] Première table d'impression à plat à Betina - Goor, The Netherlands en 1964[/caption] Willem Rudolf den Haan est l'inventeur d'une nouvelle technique d'impression et de traitement des motifs "des indiennes d'origine à fleurs et arbres de vie" - Palempores, pour des applications comme: la décoration d'intérieur ou les  vêtements historiques, ou encore et surtout, pour les patchworks et les courtepointes. Depuis les années 90, la collection Den Haan & Wagenmakers est imprimée par Hans ten Voorde, propriétaire de Betina BV printing à Goor- Pays-Bas. Il gère des centaines de vérins pneumatiques et il est responsable de la totalité de la production. Depuis peu, il ajoute  également à sa tâche, la vente exclusive aux particuliers par le biais de cette boutique en ligne. [caption id="attachment_1290" align="alignnone" width="300"] Peinture à l'huile de A. Maury. France. Présentation de musiciens et du public habillés en tabliers typiques d' Europe. Imprimés dans les usines de cotons en France début XIXè.[/caption]                             Différents cotons imprimés "indiennes et Toile de Jouy" Fabriquées en Europe, Alsace et Jouy en Josas en France dans la fin du XVIIIè. Fragment d'une bordure d'un motif imprimé et peint en technique chintz aux alentours de 1680 en Inde- côte du Coromandel. Fragment d'une bordure d'un motif imprimé et peint en technique chintz aux alentours de 1720 en Inde. Fragment de motif floral imprimé et peint dans une usine d'impression en technique chintz.          Différents vêtements issus de la mode européenne, portés dans la seconde moitié du XVIIè, faits de jupes et de vestes fabriquées dans les usines de coton imprimé en technique chintz en Inde vers 1750.      Jupes pour homme japonaises; robe de chambre et un costume féminin, les deux portés à Friesland dans le milieu du XVIIIè, comportant une jupe, une veste avec un chapeau protège soleil en dentelle. L' ensemble fabriqué dans les usines d' impression de coton en technique chintz en Inde en 1750. Patchwork fait aux alentours de 1860 dans la province  Nord-Hollande des PaysBas. Anciennement collection DH&W, actuellement propriété de la Dutch Quilters Guild.       Enfants de l' Ile Marken avec sur la gauche, un costume pour garçon de 6 ans avec Jupe et tablier "vignes" ayant inspirés notre collection "ton sur ton". Les filles portent une veste et un bustier "baaf or bauw" en fabrication chintz avec tablier à carreaux . Le garçon de l'image de droite porte un antique collier avec une pièce de monnaie en argent, utilisée à Pentecôte qui est le jour le plus important pour les costumes traditionnels sur l'Ile de Marken.   [caption id="attachment_5865" align="alignnone" width="437"] Image de l'atelier de la manufacture de Johann Rudolf Wetter à Saint Maurice-Orange en Provence. 1785. Musee d'Orange.[/caption]

Comment travaillons-nous ?

Lorsque nous dessinons un nouveau concept, nous devons tenir compte du fait que la structure du dessin ne peut pas se composer de plus de 12 couleurs différentes.                                Cette contrainte est liée au fait que l'imprimante ne peut supporter qu'un maximum de 12 vérins pneumatiques. Après avoir réalisé un premier dessin complet, en couleur, dans les proportions exactes, ce dessin est sous-divisé, un par couleur nécessaire, à la réalisation complète du projet. Les proportions dépendent du rebord du vérin pneumatique et dans notre cas, c'est 64 cm ou 92 cm ou un multiple de ce chiffre comme 32 cm ou 46 cm etc. Lorsqu'un motif est composé de 10 ou 12 couleurs, par ex., 10 ou 12 dessins partiels différents sont réalisés et sur cette base, le graveur fabrique ensuite les 10 ou 12 vérins pneumatiques différents ou pochoirs. Bien que la plupart des motifs ne soient pas constitués de plus de 6 couleurs de base, des nuances supplémentaires peuvent donner un plus bel effet. Avec le rouge, par ex., l'effet est plus frappant si 2 ou 3 nuances de cette couleur sont utilisées. Dès que le graveur a terminé son travail et que les vérins pneumatiques sont livrés à l'imprimerie de tissu, les épreuves commencent à être fabriquées au moyen de couleurs choisies auparavant. Dans la 'cuisine des couleurs' de l'usine, où la peinture est stockée dans des conteneurs, le 'maître des couleurs' réalise d'abord un échantillon de chaque teinte en mélangeant à la main les différentes couleurs. Lorsque la teinte juste  a été trouvée et après que la toile de coton a été collée et lissée sur le tapis roulant, l'impression des épreuves peut commencer. Si ensuite le nombre total de couleurs donne le motif. Coloré global souhaité, l'impression des 'runs' peut enfin commencer dans des quantités pouvant débuter à 100 mètres par ex. et pouvant aller jusqu'à quelques centaines de mètres, selon la demande et les commandes. Dès que les imprimeurs ont disposé les différents vérins pneumatiques dans le bon ordre dans la machine à imprimer, ces vérins sont remplis sous pression de peinture de couleur au moyen d'un mécanisme de raccordement dans la machine à imprimer. La toile de coton collée se trouve sur le tapis roulant sous les vérins pneumatiques. Elle continue de bouger indépendamment mais au même rythme que les vérins pneumatiques à la fin de la 'ligne d'impression'. Voir illustrations. Les écrans d'impression sont faits de très fine gaze. Aux endroits où la peinture ne doit pas passer, la gaze est collée avec une couche  de vernis spécial. A la fin de la 'ligne d'impression', lorsque toutes les couleurs ont été imprimées, l'étoffe imprimée est retirée du tapis et elle est ensuite séchée dans un 'canal de séchage' afin de permettre la finition, comme par ex. la fixation. La peinture contient un 'liant' qui rend la couleur parfaitement lavable et résistante à l'usure. Le 'liant' doit durcir pendant 5 minutes environ dans le canal de séchage à 150 degrés Celsius. Dans la lisière de l'étoffe imprimée se trouvent généralement les 'points pico'. Ils permettent de voir combien de couleurs ont été utilisées dans le motif et si les différents écrans d'impression sont bien raccordés. Betina printing travaille exclusivement avec des 'pigments' résistants à une exposition prolongée au soleil et à la lumière et de plus, qui sont parfaitement lavables sans décolorer. Ce sont ces étoffes colorées qui sont ajoutées à la pâte de base transparente qui rend l'étoffe imprimable et lavable. Ces 'pigments' ne sont pas seulement importants pour l'utilisation des étoffes dans la décoration d'intérieur comme les rideaux mais surtout pour les types de coutures tels que ceux utilisés pour le patchwork. En Asie, notamment, l'impression est réalisée de manière standard avec des 'colorants réactifs'. Contrairement à notre propre production « hollandaise » à impression de pigments sur une largeur de tissu de 150 cm, quasiment toutes les autres étoffes typiques du patchwork sont imprimées en Asie avec des peintures réactives sur une largeur de tissu de 110 cm. Ces colorants réactifs ont pour avantage d'être souples et d'avoir une couleur plus intense. L'un des inconvénients est que ces colorants possèdent une mauvaise résistance à la lumière. Par conséquent, ils ne sont pas adaptés aux rideaux par ex., etc. ! et sans traitement final digne de ce nom de la part du fabricant, ils continuent de déteindre ou de 'saigner' au lavage. Pour éviter que le tissu imprimé rétrécisse pendant le processus d'impression et dans la chambre de séchage, l'étoffe est piquée sur des aiguilles dans le sens de la longueur et séchée à la largeur réglée. Les trous des aiguilles sont généralement visibles sur le bord du tissu. Enfin, le tissu imprimé et séché est 'calandré'. Cela signifie que le tissu reçoit une légère brillance en passant entre 2 laminoirs lisses chauffés. Grâce à la pression et à la chaleur, la toile est pour ainsi dire aplatie, ce qui la fait briller. Le degré de brillance peut être déterminé par la pression, la température et la vitesse auxquelles l'étoffe passe à travers les deux laminoirs. Cette méthode est basée sur un processus mécanique. Aucun liquide ou produit chimique n'est donc impliqué. Il reste encore un contrôle au cours duquel les parties de tissu comportant des erreurs et des irrégularités sont supprimées et la partie approuvée tourne sur des rouleaux standard.

Dessinateurs

Notre savoir faire dans le domaine des bijoux et des pièces de costumes traditionnels hollandais, nous a conduit à reproduire nous mêmes des motifs basés sur les modèles d'époque, en plus des indiennes importées par nos soins, pour satisfaire la demande dans nos magasins d' Edam puis d' Amsterdam                Dans un premier temps, il s'agissait de femmes de Spakenburg Bunschoten, Marken et de différentes associations historiques qui achetaient des indiennes pour leurs costumes traditionnels. Plus tard, au début des années 90, les premiers patcheurs sont arrivés avec hésitation.  Sur la base de plusieurs pièces de costumes originales des XVIIIème et XIXème siècles, provenant surtout de musées néerlandais, mais aussi français, j'ai tenté ces dernières années de proposer une alternative intéressante, à un prix abordable, sous la forme de la collection Den Haan & Wagenmakers.              Vase avec des fleurs comme les indiennes ou du chintz. Dessin Rudolf den Haan. De gauche a droit: 1. dessin au crayon. 2. dessin peint a la main. 3. dessin adapté en  digital par le graveur qui a changé et réduit l'original en 12 couleurs/positions pour les cylindres a imprimer. 12 cylindres c' est le maximum ajusté dans notre machine a imprimer.        Bordure assortie avec les fleurs de la vase en haut. A gauche 1. le dessin au crayon. 2. au milieu l'adaptation du graveur prête à imprimer et à droite 3. le dessin original peint a la main. Dessin Rudolf den Haan.             Création  d'une bordure pour les costumes historiques ou l'intérieur utilisé comme rideaux. Inspiré d' un document du 18eme siècle imprimé et peint en Inde. Dessin Rudolf den Haan.

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